Peur de prendre la parole ?

veroniquebioret
il y a 3 jours
2 min de lecture

La peur de prendre la parole est l’une des plus courantes… et pourtant, elle reste souvent taboue. On se dit qu’à force de pratiquer, ça passera. Ou pire, qu’on n’est juste “pas fait·e pour ça”.

Mais si ce n’était ni une question d’habitude, ni une fatalité ?

Et si, au lieu de chercher à la fuir, on décidait de regarder cette peur en face une bonne fois pour toute ? Mieux encore : d’en faire une alliée.

Ce n’est pas la parole qui fait peur…

En réalité, ce n’est pas l’acte de parler en lui-même qui nous bloque. C’est ce qu’il représente.

Derrière la peur de prendre la parole, on trouve souvent :

La crainte du regard des autres
La peur d’être jugé·e, rejeté·e, incompris·e
Le risque de se tromper ou de ne pas être à la hauteur
Le sentiment de ne pas être légitime

Et cela ne se limite pas à la prise de parole sur scène. Cela se manifeste aussi quand il s’agit de :

Pitcher son activité dans un réseau pro
Défendre ses tarifs ou son offre face à un client
Intervenir dans une réunion tendue
Exprimer un désaccord ou poser une limite

Et si le pire arrivait… vraiment ?

Voici un exercice puissant que je propose souvent en coaching :

👉 Imagine que ta peur se réalise. Tu bafouilles. Tu perds tes moyens. Tu dis une bêtise. Tu stresses. Tu es nul.le. Bref, le pire scénario se produit.

Maintenant, pose-toi ces deux questions :

Quels seraient les bénéfices pour toi si cette peur se réalisait ?
Et quels seraient les inconvénients si elle ne se réalisait jamais ?

Oui, tu as bien lu. Parce que parfois, la peur contient ce dont tu as besoin pour grandir : de l’humilité, du lâcher-prise, une occasion d’apprendre, une preuve que tu peux te relever…

Et si ce n’était pas la peur le problème, mais la manière binaire dont tu perçois la situation ?Tu n’es pas obligé·e de réussir parfaitement ou d’échouer totalement. Il y a un entre-deux. Il y a toi, ton chemin, ton rythme.